N�2 � F�vrier 2000La Lettre d�ABCD OrguesDes �l�ves de primaire d�couvrent l�orgue de ch�ur L�ann�e 2000 a commenc� SOMMAIRE
Journ�e de l�orgue du 20 janvierDes �l�ves de primaire d�couvrent l�orgue de ch�ur Pr�paratifs - Devant l'orgue de ch�ur - Remerciements - Les pr�paratifs Toutes les actions de notre association ont jusqu�� pr�sent �t� lanc�es en direction des adultes. L�invitation faite � toutes les �coles primaires de Bernay de venir d�couvrir l�orgue de l��glise Sainte-Croix visait � �largir le public de l�orgue sur notre ville. En effet, courant novembre 1999 �taient invit�es une classe de CM2 de chaque �cole primaire publique ou priv�e : un groupe de 30 �l�ves nous para�t �tre le nombre maximum d�enfants pouvant profiter pleinement d�une �coute confortable de l�orgue de ch�ur tout autant qu�une d�couverte visuelle des gestes de l�organiste. Dominique PRESCHEZ, et sa classe d�orgue, �taient imm�diatement volontaires pour offrir l�essentiel de l�animation de la journ�e. Le probl�me d�une journ�e d�absence � l��cole ou au coll�ge de nos �l�ves organistes a �t� r�duit en divisant la classe en deux : certains viendraient le matin, d�autres l�apr�s-midi pour ne manquer finalement qu�une demi-journ�e de classe. L�id�e que les �l�ves de la classe d�orgue pr�sentent l�instrument aux �l�ves du primaire devait permettre de promouvoir l�orgue comme instrument dispens� � l��cole municipale de musique de Bernay. Le P�re de Villeroch� nous confirmait rapidement la possibilit� d�un accueil en l��glise Sainte-Croix. Chaque groupe serait ainsi re�u une heure pour appr�cier les sonorit�s multiples de l�orgue de ch�ur. Prendre des notes� en musique ! Toutes les �coles ont re�u positivement l�invitation. Cinq groupes-classes pouvaient �tre accueillis sur l�horaire scolaire strict. C�est ce qui finalement a �t� r�alis�. Une demande spontan�e pour assister � notre s�ance est arriv�e en provenance de coll�ge : l�int�r�t pour l�orgue est bien r�el dans le monde �ducatif � Bernay. Avant m�me le d�but de cette journ�e, nous savions que le besoin auquel nous tentions de r�pondre ne serait pas �puis� ! Adrien Dessartre, le plus jeune des
organistes, Devant l�orgue de ch�ur Les CM2 de Paul Bert sont arriv�s les premiers � 9 heures. Chaque s�ance s�est d�roul�e en trois temps. Un �l�ve joue d�abord un morceau d��tude et le cours continue : Dominique PRESCHEZ conduit son �l�ve vers une prestation encore plus musicale avec ses conseils. Les jeunes auditeurs appr�cient ainsi peu � peu la difficult� de l�instrument : il faut �couter, jouer avec les mains sur deux claviers� sans perdre les p�dales ! 6 jeunes se relaieront de chaque c�t� de la console pour mieux voir de pr�s les efforts de l�organiste. Puis, c�est Jean-Fran�ois DAVY qui pr�sente dans la sacristie une machine �trange : un mod�le r�duit de la machinerie de l�orgue utilis� dans une �cole de facteurs d�orgue. La m�canique permet � l��vidence de comprendre le fonctionnement d�un orgue. Un jeune est invit� � mettre en action la soufflerie en tournant une manivelle, un second est invit� � tirer la manette du registre, un troisi�me doit jouer sur les touches : on constate imm�diatement que si l�un des trois s�arr�te d�agir, l�orgue ne � parle � plus. Et c�est l�occasion de d�couvrir en plus un peu de vocabulaire sur les diff�rentes parties de l�orgue, et de quelles comp�tences vari�es les facteurs doivent faire preuve dans l�exercice de leur m�tier. De retour dans le ch�ur de l��glise, les jeunes s�arr�tent derri�re l�instrument r�el pour mieux mesurer la complexit� de la fabrication d�un instrument qui a fonctionn� sans �lectricit� pendant des si�cles. Puis la classe d�orgue effectue une d�monstration sonore des timbres et sonorit�s de diff�rents tuyaux en les comparant, si possible � un instrument r�el : le hautbois ressemble tant qu�il est parfois difficile de reconna�tre � l�oreille la diff�rence entre le jeu et l�instrument r�el ! � Dans la sacristie, on partage autour d�une � tranche � d�orgue ! - Que pr�f�rez-vous durant cette pr�sentation de l�orgue ?
ai-je demand� � un �l�ve. Et c�est ce que les �l�ves organistes et leur professeur ont privil�gi� : Bach a �t� particuli�rement � l�honneur, mais aussi C�sar Franck et Pachelbel� Pour ma part, j�ai �t� frapp� par l��coute tr�s attentive des �l�ves de CM2 lorsque le plus jeune organiste, Adrien, faisait sonner l�instrument� Jacques HOURIEZ REMERCIEMENTS
� l��cole Jean Moulin, tout est occasion d�apprendre� Des nouvelles de l�orgue de La CoutureLors de notre dernier num�ro de la Lettre d�ABCD Orgues, nous �voquions l��tat de l�orgue de tribune de Notre-Dame de La Couture : l�expertise de la Direction R�gionale des Affaires Culturelles a conclu que l�instrument n�cessite un relevage. L�orgue est actuellement inaccordable, des tuyaux menacent de tomber, la soufflerie doit �tre chang�e, de nombreuses fuites d�air dans les sommiers ont �t� r�alis�es par les vers � bois qui font leurs d�lices de la menuiserie ancienne ! Nous avons donc entrepris de contacter des facteurs d�orgue afin d��tablir des devis. La proc�dure est en cours et se r�v�le assez longue. Elle n�cessite d�abord de s�lectionner des facteurs susceptibles d��tre int�ress� par ce type de travail. Elle exige ensuite de recevoir chacun d�eux et qu�ils analysent dans le d�tail comment proc�der � un ensemble de travaux. Puis les facteurs �tablissent et nous adressent leurs devis. La diversit� de r�daction de ces documents nous oblige souvent � demander des pr�cisions, ne serait-ce que pour conna�tre en d�tail ce qui peut �tre r�alis� sur place et ce qui demande d�montage et r�fection en atelier : nos engagements en mati�re d�accueil d�une �quipe de travail peuvent s�en trouver ainsi consid�rablement modifi�s. Le d�tail de la complexit� de la proc�dure ne peut �tre reproduit dans cet article, il s�agit pour nous seulement d�en donner un aper�u. Jean-Fran�ois DAVY, qui est notre technicien le plus comp�tent, est le ma�tre d��uvre de cet appel d�offre. Il nous a communiqu� que le bouclage de ce dossier demandera encore un peu de temps pour s�assurer de toutes les pr�cisions n�cessaires, notamment de prendre l�avis d�experts en la mati�re. Les �tapes suivantes seront d�autant plus faciles � n�gocier dans la mesure o� le soutien de nos adh�rents et donateurs ne faiblira pas. Nos projets pour l�an 2000La constitution du dossier complet de relevage de l�orgue de tribune de Notre-Dame de La Couture est notre priorit�. La f�te de la musique de fin juin 2000 doit �tre une occasion de mettre en valeur une nouvelle fois l�orgue de ch�ur de l��glise Sainte-Croix. Pour cela, une collaboration avec l��cole Municipale de Musique de Bernay s�impose : la classe d�orgue et son professeur seront sans doute encore mis � contribution. Il est encore trop t�t pour donner davantage de pr�cisions. Rappelons simplement que le concert de la f�te de la musique, avec entr�e libre et participation aux frais souhait�e, est le seul qui ait �t� toujours b�n�ficiaire dans le pass�. Le d�part � Singapour de Bruno Desoutter, ancien pr�sident de l�association, toujours tr�s actif pour la mise � jour du site Internet, a tout de m�me laiss� un grand vide pour l�animation locale d�ABCD. Renforcer notre �quipe d�animation est donc une n�cessit�. L��lection de Luc Dessartre comme tr�sorier montre que cet objectif a d�j� �t� entrepris. Il nous faut le poursuivre. Association ABCD Orgues
ASSOCIATION BERNAYENNE POUR LA CONSERVATION ET LE
DEVELOPPEMENT DES ORGUES Comptes 1999Conform�ment � la d�cision prise en assembl�e g�n�rale, la pr�sentation des comptes correspond si possible, � la norme europ�enne. Le soutien financier des adh�rents n�a pas faibli en 1999. Il a cependant �t� insuffisant pour couvrir toutes les d�penses importantes Malgr� la subvention du Conseil G�n�ral, les concerts de l�ann�e sont d�ficitaires, except� celui de la f�te de la musique o� les prestations � titre gratuit de Dominique PRESCHEZ, de Jean-Yves FOUQUERAY et toute l��cole de musique de Bernay qui est largement b�n�ficiaire. A remarquer dans le compte de r�sultat la nouvelle distinction entre les dons et les ventes de programmes. Les chiffres de 1998 ne sont pas reproduits dans les comptes de r�sultats pour am�liorer la lisibilit� du document : la r�partition des libell�s �tait diff�rente en 1998.
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