Eglise Saint-Thomas d'Aquin
Paris 7�me
(derni�re mise � jour : 29/10/03
)

L'�glise : Histoire - Architecture
- Paroisse
Le grand-orgue : Histoire - Organiste
- Composition
R�citals : Saison 2001-2002

L'�glise
1631 Installation du premier couvent
dominicain dans le faubourg Saint-Germain
1632 Construction de la chapelle Saint-Dominique � l'angle de
la rue du Bac et du chemin des Vaches (aujourd'hui boulevard Saint-Germain)
1682 Construction de l'�glise actuelle, sur les plans de
l'architecte Pierre Bullet. La premi�re pierre est pos�e par la duchesse de
Luynes et b�nite par un dominicain, Hyacinthe Serroni, archev�que d'Albi
1683 Cons�cration de l'�glise Saint-Dominique
1722 Construction du choeur des religieux, aujourd'hui
chapelle Saint-Louis
1735-1739 Construction du couvent qui abrite le noviciat des
Dominicains, appel�s encore "Jacobins" (leur premi�re maison �tait
rue Saint-Jacques).
1766 Construction de la fa�ade de l'�glise, selon les
dessins du fr�re Claude, religieux du couvent
1791 L'�glise du couvent est �rig�e en paroisse (en m�me
temps que Saint-Germain des Pr�s) sur l'ancien territoire de Saint-Sulpice, et
plac�e d�sormais sous le patronage de Saint Thomas d'Aquin.
1793 Expulsion des religieux
1796 Les b�timents conventuels abritent le mus�e de
l'Artillerie, premier mus�e militaire
1797 L'�glise, Temple de la Paix, est conc�d�e aux
"Th�ophilantrhropes", puis au Club des Jacobins
Les fonts
baptismaux auraient �t� �rifg�s en 1797 et b�nis en 1798 (3 Frimaire an VI)
1802 L'�glise est rendue au culte catholique
1803 (21 Prairial An XI - 10 juin) Bapt�me de Jos�phine de
Marescot - Parrain : Napol�on Bonaparte - Marraine : Jos�phine Tascher de la
Pagerie, qui ont sign� le registre paroissial
1804 (26 d�cembre) Le pape Pie VII c�l�bre la messe �
Saint-Thomas d'Aquin
1841 Ex�cution des peintures murales de Blondel, au fond de
la chapelle Saint-Louis
1845 Coupole
1848 Actuel autel Saint-Vincent de Paul
1851 Autel de la Sainte-Vierge, du m�me Blondel
1887 Sur le mur du fond de la chapelle Saint-Louis, portrait
de Saint Louis, par Luc-Olivier Merson
1902 R�alisation des verri�res par Dideron et Langlade
1950 (25 avril) Nouvelle cons�cration de l'�glise para Mgr
Feltin, archev�que de Paris
Voir la brochure "Musique et Patrimoine" consacr�e
� l'�glise par la Mairie de Paris - Direction des Affaires Culturelles - 15
janvier 1995
Place Saint-Thomas d'Aquin
adresse postale : 1 rue de Montalembert - 75007 PARIS
t�l�phone : 01 42 22 59 74
fax : 01 45 44 16 95

Histoire
Le grand orgue de Saint-Thomas d'Aquin est d� �
Fran�ois-Henri Cliquot qui le termina en 1771. Dans un buffet ex�cut� en 1769
par Fran�ois-Charles Butteux, cet instrument de 16 pieds �tait compos� de 38
jeux r�partis sur 4 claviers et p�dalier, aliment� par 5 soufflets et dot�
de 2 timbales en bois. La fa�ade du "grand corps" comportait 5
tourelles et 4 plates-fa�ades, la fa�ade du positif 3 tourelles et 2
plates-faces.
En 1795 (arr�t� du 29 Flor�al an III - 18 mai 1795), on
proc�da au d�montage complet de l'instrument - buffet, tuyaux et m�canique -
qui fut transport� au Panth�on afin d'y �tre remont�, enrichi de l'orgue des
"ci-devant b�n�dictins anglais" de la rue Saint-Jacques
(actuellement Schola Cantorum) construit par Robert Cliquot en 1685. Ce projet
resta sans suite.
En 1802 (?), ann�e de l'�rection canonique de l'�glise en
paroisse sous le vocable "�glise Saint-Thomas d'Aquin" (ordonnance du
7 mai 1802), Pierre Dallery remonta dans son lieu de construction, mais avec
d'importantes modifications, l'orgue de Fran�ois-Henri Cliquot qui comporta
d�sormais 32 jeux, soit 7 jeux de moins que l'instrument d'origine, et 3
claviers, au lieu de 4.
Aucun travail important ne fut ex�cut� durant la premi�re
moiti� du XIX�me si�cle, sion un relevage par Pierre Dallery en
1842 pour la somme de 6 800 francs.
En 1861, l'abb� Debeauvais, cur� de la paroisse, averti de
l'urgence d'une restauration et d�sireux par ailleurs de transf�rer le choeur
de chant dans la tribune du grand orgue, d�cida de confier cette t�che au
c�l�bre facteur d'orgue Aristide Cavaill�-Coll, qui entreprit une
restructuration compl�te de l'instrument : supression du positif de dos,
d�placement du grand buffet d'un m�tre, transformation compl�te de la
m�canique, dot�e d'une machine Barker, construction d'une nouvelle console de
3 claviers, redistribution du mat�riel sonore ancien r�parti sur 34 jeux. De
Cliquot, 2 jeux seulement furent conserv�s.
En 1968, une restauration compl�te fut conf�ie � Kurt
Schwenkedel qui, s'inspirant du cahier des charges, proposa une reconstruction
de l'instrument dans une esth�tique classique en r�utilisant une grand partie
de la tuyauterie. Le positif de dos fut reconstitu�, le grand buffet avanc�
d'un m�tre. La console dite "en fen�tre" de 4 claviers manuels, dont
les notes �taient actionn�es m�caniquement, recouvra sa place primitive. Les
travaux, achev�s en d�cembre 1971, s'�lev�rent � la somme de
223 000 francs, r�partis de fa�on �gale entre la Ville de Paris,
ma�tre d'oeuvre, et la paroisse Saint-Thomas d'Aquin qui, par l'interm�diaire
d'un comit� de restauration pr�sid� par l'abb� Lucien, cur� lan�a une
souscription � laquelle r�pondirent de g�n�reux donateurs.
En 1994, � la suite des travaux de nettoiement de
l'int�rieur de l'�glise, M�lheisen effectua une remise en �tat portant sur
l'am�lioration du toucher et l'�galisation de l'ensemble des fonds, des
pleins-jeux et des anches.
L'orgue de Saint-Thomas d'Aquin est d�sormais l'un des orgues
parisiens les mieux adapt�s � l'interpr�tation de la musique ancienne.
Ars�ne Bedois, 14 juin 1999